dimanche 9 novembre 2008

A première vue...

Se laisser voir à première vue,
Approche de proche, sans être sue,
Ouvrir son cœur à première vue…
De proche en proche, je me suis tue.
Au second plan, mon cœur qui bat,
Qui vit sa vie, de hauts en bas,
Qui ne dit rien, ne palpite pas,
Qui continue en étant las.
Mais l’étincElle se ravive,
Nullement éteinte, elle couvait,
Enfin passer à l’offensive,
Elle s’y décide comme jamais…

8 commentaires:

Jorge a dit…

Serait-ce le retour après les incertitudes,
La braise ardente qui couvait sous la cendre
La volonter de vivre pour mieux exister ?

Kat Imini a dit…

Oui, cela y ressemble, la braise a toujours été là, sinon le feu se serait éteint, la volonté de vivre aussi, "pour mieux exister", c'est plus récent, Jorge aurais-tu un foulard enturbanné sur la tête ? Sourire...

Jorge a dit…

Ah non ! jamais je ne tenterai d'exposer mes roses plantes (de pied) aux rouges charbons ardents, qu'ils ardent donc sans moi, nous pouvons nous prouver plein de choses et nous fixer des caps à franchir sans aller jouer avec le feu...

En passant a dit…

Je suis ébloui.

Jorge a dit…

Mais si le turban accompagne la boule de cristal, le tarot de Marseille, le vol des oiseaux, les haruspices et le marc de café...
Alors c'est un peu différent !

Kat Imini a dit…

Jorge je ne pensais effectivement pas au fakir, plutôt au voyant, mais tu l'as bien compris je vois, je t'embrasse.

Kat Imini a dit…

Merci En passant...

autrement moi a dit…

A première vue... il est si facile de cacher le feu qui couve derrière nos paupières, derrière notre enveloppe.
A première vue, il est si tentant de laisser faire, de laisser dire, de laisser croire
Jusqu'au jour où... Une étincelle, un vent nouveau ravive la braise pour faire jaillir un feu de joie.