mercredi 27 août 2008

Coincer la bulle...

Petite brunette esseulée…
Elle s’est assise,
Un muret à sa taille…
Quel aubaine !...
Son monde à ailes…
Elle s’arrange…
Elle a du souffle,
Le souffle de vie…
Ses petits pieds posés,
Dans ses « sans dalle»,
Elle a de l’eau savonneuse,
Un rond à bulles,
Et du souffle…
Son regard est déjà posé…
Sur la trajectoire de ses rêves…
Elle vient de sentir,
Qu’elle a besoin d’air…

9 commentaires:

Anonyme a dit…

En voilà une qui sait encore (pour combien de temps ?) que l'imaginaire qui tient en presque rien - une bulle de savon - est inestimable parce qu'il offre tout : la joie de l'instant.
En passant.

Kat Imini a dit…

En passant, ne sommes-nous pas tous comme elle au début... Nous faisons avec... Et nous nous émerveillons... Ensuite, nous raisonnons en oubliant de résonner... C'est tout... Et le pire prend le dessus sur "l'inestimable"... Tout ce qui ne peut pas être estimé (au sens rentable) est rejeté... La joie de l'instant devrait être coté en bourse... Mais beaucoup s'en trouverait ruiné... Effet de masse... Oui c'est lourd. Merci pour votre don d'évaluation...

Jorge a dit…

Tout simplement attendrissant...
Et ton texte est très juste aussi.
le poids des rêves c'est celui de la bulle de savon.
Et qu'il est doux de voir avec quelle détermination les enfants s'attachent à faire des choses totalement inutiles !
je t'embrasse
Jorge

Kat Imini a dit…

Jorge, tu ne peux pas savoir à quel point ton commentaire me touche, tu ne peux pas savoir... mais tu sais... Je t'embrasse.

Jorge a dit…

Oui Kat je sais le prix des choses non dites, le prix des complicités silencieuses et la solidarité des coeurs, je dis avec mes mots et mes images, à ma façon, comme toi d'ailleurs, mais autrement.
Car chacun possède sa petite musique intérieure. Mais au fond,je ressens avec toi une sorte de...fraternité.

Kat Imini a dit…

Ton ressenti je le partage Jorge et j'ai le sentiment que c'est précieux de se comprendre à demi mots... Je t'embrasse.

Jorge a dit…

Désolé de faire mon censeur
Mais quelle aubainne serait mille fois mieux...

Jorge a dit…

pardon : quelle aubaine, bien entendu

Kat Imini a dit…

Sourrire Jorge, sans rancune aucune, il m'arrive de faire des fautes, merci de veiller, j'aime trop les mots pour leur faire du mal