jeudi 24 février 2011

Le brouillard va se lever...

Le brouillard va se lever...
Je ressens parfois,
Comme un éclair de clairvoyance... ?
Des situations répétitives
Dans mon existence,
Si répétitives même,
Qu'elles en deviennent permanence.
A chacune d'elles,
Je ressens la même impression,
Une sensation d'être invisible,
Comme si l'autre,
(Toujours quelqu'un de proche),
Ne me voyait pas,
Ne tenait pas compte de moi,
Comme si,
Quelque part,
J'étais niée...
Et puis, comme ce soir,
Je comprends soudain.
Je passe mon temps
A m'occuper des autres,
A penser à eux et à leur montrer...
Disant cela,
Je dois sembler bien prétentieuse,
Au mieux un peu minable,
Reprochant ce que je peux leur donner.
Mon grand tort,
Je crois,
Il est résumé dans une phrase
Juste un peu plus haut :
"Je passe Mon temps"...
Je donne en attente de retour,
Non pas comme une évidence,
Plutôt comme un "test" inconscient,
Vont-ils me reconnaître,
Vont-ils me voir ?
Il serait sans doute plus simple,
Il sera sans doute plus simple (c'est mieux),
De m'occuper de moi d'abord,
De m'accorder directement,
Ce dont j'ai passé ma vie
A attendre le retour,
Un "syndrôme" que l'on pourrait nommer
Boomerang égaré...
Une soeur aînée,
Françoise,
Qui n'a vécu que 7 semaines,
Et qui ne pouvait pas revenir...

7 commentaires:

une libellule a dit…

L'image colle une fois de plus bien avec les émotions qui se dégagent de ton message.
Pas de sourires ce soir,
certains éclairs de clairvoyance sont douloureux
Laisse-toi guider par la petite lupiotte au bout des escaliers.
Et oui, accorde-toi du temps pour satisfaire tes envies, peut-être qu'ainsi tes proches te découvriront telle que tu es.
Bises, bonne fin de semaine

Kat Imini a dit…

Merci pour tes mots Une Libellule, des sourires tu peux quand même, j'aime bien les sourires, ils sont des morceaux du "boomerang égaré" qui me reviennent et me font du bien. Tes bises et ton attention aussi. Bises à toi et à bientôt.

Françoise a dit…

Bonsoir ma douce Amie,
La disparition de ta soeur aînée est, je pense, à l'origine de ce que tu décris si bien. Avoir peur de ne pas exister auprès des autres, et pour combler cette peur, chercher sans arrêt la reconnaissance en t'occupant d'eux, comme pour t'excuser d'être là, et pas elle... comme si tu n'avais pas le droit d'être là, toi. Je ne sais pas, je le ressens ainsi, mais je peux me tromper. C'est ainsi que je le vivrais, il me semble.
J'ai envie de te dire : pense à toi, ma belle, prends soin de toi, tu existes, tu es là. Tu es une femme merveilleuse, que j'ai vraiment l'immense bonheur de connaître, pour l'instant par mail et par téléphone, mais bientôt, pour de vrai !... et j'ai hâte !... (sourire).
Je t'embrasse très très fort, ma douce Kat.

Anonyme a dit…

Je passais comme ça comme je passe des fois,avec aujourd'hui l'idée d'écrire quelque chose, une formule habile qui fasse un peu sourire.
Et puis...
Une aute fois.
Bon lever de brouillard Kat
DustyStrings

Anonyme a dit…

Nous sommes tous porteur de nos parcours de vie et cette empreinte guide nos pas, nos actes.
Mais nous sommes aussi demandeurs du regard, de l'écoute, du partage avec "les autres". Nous ne pouvons donc nous comporter comme si nous étions seuls au monde, égoïstement !
Une fois de plus, nous devons rechercher l'équilibre, le fragile équilibre qui nous convient.
W

Kat Imini a dit…

Merci Françoise, j'ai la même analyse que toi sur mon ressenti, tu commences à bien me connaitre. Oui bien sûr que nous allons bientôt nous voir et poursuivre nos dialogues, j'ai hâte aussi. Je t'embrasse très fort.

DustyStrings, c'est super sympa de passer ici, tu sais tu aurais pu poser des mots qui me fassent sourire, une prochaine fois, même si ceux que tu as laissés m'ont fait aussi sourire, comme un remerciement pour ton attention. Bises.

W, c'est bon de te lire ici, je pense être encore bien loin de l'égoïsme, je tente juste de régler un peu mon degré d'empathie, comme tu le dis bien, une recherche d'équilibre, je t'embrasse, à bientôt, j'espère.

anne des ocreries a dit…

Ah, j'appelle ça moi " l'idéologie du sacrifice", c'est une névrose judéo-chrétienne très répandue....comme si ça justifiait notre existence, tu vois ? comme s'il y avait une culpabilité à être en vie (pourquoi moi quand tant d'autres meurent ?) - et on essaie de se "racheter"...mais faut AUSSI penser à soi, car finalement, réfléchis à cela : si à chaque fois qu'on s'occupe des autres, on se "rachète", alors on a GAGNE le DROIT de s'occuper de soi ! Donc, fais-le ! :)