mercredi 15 juillet 2009

Bric à brac...

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Bric à brac,
De bric et de broc…
Des époques qui se côtoient,
Un peu de tout
Et de petits riens…
Anachronismes
Mélange d’objets
Je m’arrête un instant…
Moulins à café
D’un autre temps…
J’en ai encore des souvenirs
A la campagne,
Le bruit du grain qui est moulu,
Le parfum qui se répand…
Moulin à paroles
Juste devant…
Lui aussi a des allures d’hier…
La perception du temps
S’est accélérée
La technologie va trop vite…
Ceci explique peut-être cela…
Il en est aujourd’hui
Qui passe leur vie
A ne pas vouloir vieillir…
C’est dingue quand même non ?...

13 commentaires:

anne des ocreries a dit…

Bin, non, c'est pas dingue, c'est existenciel...ce n'est pas tant le temps qui pose problème que la décrépitude, la ruine, l'usure, les maux associès...et l'angoisse, cette "bonne copine" qui nous quitte si rarement...
Le télé phone blanc, là,....imagines : tu décroches, pour jouer, tu dis "allô" dans le combiné, et...une voix te répond...à ton avis, qui c'est ? qu'est-ce qu'on te dit ? que se passe-t-il alors ?....
......

Nina a dit…

Amusante comparaison entre les objets et les hommes, comparaison? Non, plutôt opposition...
Face au temps, on se sert comme cela nous arrange...

Rom a dit…

Je trouve en effet cela complètement dingue!
Mes grand-parents n'avaient guère le temps (justement!) de se poser des questions existentielles, pas que ça à faire! ;-))
Bisous; Kat

Jorge a dit…

Le chineur invétéré que je suis ne peut pas ne pas réagir : l'appel irrésistible de la brocante, le plaisir de farfouiller, de fureter de l'oeil à la recherche de la pièce rare, le témoignage silencieux du passé, tout invite à s'abstraire du présent...

Kat Imini a dit…

Anne, là je ne suis pas forcément d'accord, est-il existenciel de se faire refaire le visage, de se faire gommer les rides ? Je ne dis pas que "vieillir" est agréable, je dis qu'il y a un temps pour tout, et que je vois parfois des mères qui semblent soeurs de leurs filles, pas évident quand même non ? Là sur la suite de ton commentaire, j'aimerais bien tenter d'écrire une histoire, c'est une très belle piste... Bises à toi et merci encore de ta fidélité, de ta sensibilité et de tes mots.

Kat Imini a dit…

Nina, ce qui me surprend c'est la rapidité de tout, c'est le manque d'étonnement. Moudre du café, c'est mécanique, un bel objet que ce moulin. Mais parler à quelqu'un à l'autre bout du monde, c'est incroyable, non ? Apparemment non, tout est normal, évident, et encore ça ne va pas assez vite, les voix ne sont pas assez audibles. Ce qui me dérange c'est ça, tout est normal...

Kat Imini a dit…

Rom, je sens une pointe d'ironie, si, si... Peut-être me suis-je mal exprimée, sans doute même. Je voulais au contraire souligner la légèreté, au sens négatif du terme, des consommateurs assoiffés qui n'ont plus conscience de rien. Bisoux à toi aussi.

Kat Imini a dit…

Oui je te rejoins Jorge, il est des objets anciens, semblant totalement inutiles, qui nous racontent de si belles histoires, j'aime aussi. Ils nous ramènent en plus vers l'émerveillement dont je déplore la perte ici. Je t'embrasse.

anne des ocreries a dit…

L'angoisse l'est, Kat ; là où ça déraille effectivement, c'est cette non-acceptation du temps qui passe, cette négation des effets du temps après quoi courent certain(e)s, et là on se rejoint, je n'ai pas été assez explicite. Ce qui est existenciel, c'est de s'interroger sur la fin, pas forcément les leurres où on se dissimule !

Rom a dit…

Rires, Kat, tu as tout faux!
Il n'y avait aucune ironie dans mon commentaire.
Je trouve que les gens sont devenus fous, vraiment! dans cette course absurde, voire grotesque, à la jeunesse éternelle.
Je ne parle pas de la volonté, saine, de se maintenir en forme le plus longtemps possible par une hygiène de vie, physique et mentale.
Non, je pense au culte des peaux lisses et tendues, aux mirages des crèmes ou traitements miracles.
J'aime les objets anciens cabossés, éraflés, les tôles émaillées avec ce qu'il faut de rouille ;-)
Et j'aimais le visage ridé - mais si beau - de ma grand-mère et le sourire qu'elle a conservé jusqu'à la fin - elle avait 92 ans -
Gros bisous!

Jorge a dit…

J'ai vu Henri Salvador, à 85 ans, ^
merveilleux, svelte et courtois, tout de blanc vêtu,et Léonard Cohen, récemment, à 75 ans, quelle merveille,je songe à les voir que l'âge est une richesse.

Kat Imini a dit…

Rom, je plaisantais, quoi que, rire. Oui les visages maquillés du temps qui passe racontent aussi leur histoire, je te rejoins tout à fait, bisous aussi.

Kat Imini a dit…

Oui Jorge, ni l'un ni l'autre n'ont changé leur image, assumant leur âge et le portant bien, ce qui fait vieux c'est le manque d'espoir et de passion, de vie...