jeudi 26 février 2009

Le Petit Chaperon bouge...

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Le Petit Chaperon bouge.
Elle s’est prise de passion
Pour les tulipes rouges…
De bon matin, elle s’en va les cueillir
A sa main, le panier qu’elle se doit de remplir,
Pour aller les porter à sa grand-mère aimée.

Le loup en perd le nord, en est tout perturbé.
Il se dit qu’à la source, il ira la surprendre.
Et passe ainsi ses nuits et ses jours à l’attendre.
A troquer la forêt contre un champ de tulipes
Il en perd sa hargne, en devient un agneau
Compose des bouquets et trouve cela beau…
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Les trois p’tits cochons au fond de leur maison
Se réjouissent d’avance de ce changement de ton…
Moralité :
Les fleurs pour la santé sont meilleures
Et de loin qu’une galette et du beurre…

10 commentaires:

Anonyme a dit…

Les tulipes riment avec hip, hip, hip.
Vive le chaperon rouge qui bouge bien. C'est vrai que l'ancien avait l'air bête avec son pot de beurre... rance, à moins qu'il ne fût salé ?
bledepus

En passant a dit…

Pour la santé, peut-être ; pour les yeux, certainement. Quant au palais, le mien n'essaiera pas les tulipes.

Kat Imini a dit…

En lisant ton commentaire, bledepus, une petite question : le beurre salé rancit-il ? Rire... (ça m'intéresse de le savoir, c'est le rancitil qui m'a fait rire).

Kat Imini a dit…

En passant, je reconnais bien là votre bon goût... Bien qu'il semble à la mode actuellement de manger des fleurs... Hors des concepts "in", je confirme que les beignets de fleurs de courgettes sont délicieux et dégustés depuis fort longtemps.

Jorge a dit…

bof la fleur de courgette c'est gras...moi je préfère les rillettes de magrets d'oie, plus digestes...

Kat Imini a dit…

Rire Jorge, l'un n'empêche pas l'autre (j'aime les deux) et puis, à chacun son cholestérol... Je t'embrasse fort.

Anonyme a dit…

Le beurre salé rancit-il ? Et bien oui, mais moins vite car on utilisait le sel comme conservateur. Et quand ma grand’mère faisait son beurre ce n’était pas du demi-sel, elle y mettait la dose, c’était du beurre salé, le beurre transpirait. « Y te vra bon !» (il était vraiment bon, en gallo) quand il était frais ; elle le plaçait dans le garde-manger. L’été il rancissait vite, nous ne beurrions pas de grosses épaisseurs sur nos tartines de pain cuit au feu de bois dans le four à pain du hameau (que les gallos appellent « village. ») Les pains faisaient douze livres à l’époque ; l’odeur et le goût me reviennent en écrivant ces mots. Je n’ai donc pas eu à me déguiser en Petit Chaperon rouge pour porter à ma grand’mère le beurre, puisque c’est elle qui le barattait. Et le lait baratté ou lait riboté s’acidifiait-il ? N.B. : il y a autant de différence entre le lait baratté et le lait « ribot » qu’entre le beurre doux et le beurre salé.
judfiede

Kat Imini a dit…

Merci judfiede, intéressant et émouvant aussi, au-delà de la quantité de sel et du beurre qui rancit ou non, l'important c'est le goût de ce que l'on mange, mais surtout le goût que l'on y trouve qui n'est parfois pas partageable, le goût de notre vie...

Jorge a dit…

Tout ceci me paraît fort juste mais qui connaît la différence entre le pays breton et le pays gallo ? Il faudrait expliquer un peu. j'ai vécu deux ans à Rennes, je sais un peu de quoi que l'on cause... Et le meilleur n'est-il pas celui qui est salé à la fleur sel de Noirmoutier ? les petits cristaux qui craquent sous la dent, pure merveille !

Jorge a dit…

Mais oui, Kat, bien entendu, à chacun son cholestérol et les jolies rondes seront bien gardées.
Moi aussi je t'embrasse entre deux trains.