vendredi 13 août 2010

L'Istrie et un aperçu de proximité de sa faune...

Vraiment un aperçu,
Les sauterelles étaient,
En revanche,
Omniprésentes,
Dedans et dehors,
Elles ont fini par m'apprivoiser...
Les mouettes et autres espèces
D'oiseaux de mer...
Le gros scarabé,
Qui se jetait dans les escaliers,
Pour descendre plus vite,
Un bruit creux
A l'atterrissage,
Et des traces sur sa carapace...

Des libellules rouge carmin,
Très belles...
D'autres insectes,
Que je ne connais pas,
Mais qui ne manquaient pas de grâce
Dans leur robe nacrée...
Ce papillon,
Etonnant,
Tel un crucifié...
Une bête à bon Dieu,
Que j'ai "sauvée" d'une noyade prochaine...
Qui s'est ensuite séchée au soleil...
Il ne manque que les cinq scorpions,
Bien noirs,
Trouvés dans la maison,
Je n'ai pas osé les photographier...
Tout ceci pour dire aussi,
Que lorsque nous prenons le temps
D'ouvrir les yeux
Il y a tant de vie à voir...

jeudi 12 août 2010

Partir et revenir... Une île... Cres...

Partir, embarquer...
Du bateau, voir les îles,
Dégradant leurs couleurs,
A travers la brume...
Et puis,
A mes pieds, pas très marins,
L'eau d'un bleu limpide,
Qui pétille de vie...
Arrivés sur la terre ferme,
Cres,
La terre d'en face,
A son tour,
Ressemble à une île...
(Aparté "philosophique" :
Nous savons d'où nous venons,
Mais parfois,
Il est plus difficile de savoir où nous allons...)
Bref...
A la découverte de ce petit port,
Valun,
Un restaurant très agréable,
En bord de mer,
Un accueil chaleureux,
Et cette mer toujours aussi pure...
Mais il nous faut revenir,
Le bateau à nouveau,
Qui nous ramène,
A bon port,
Il ne reste qu'à imaginer
Que nous allons aborder
Sur une autre île...
Plus grande...

mardi 10 août 2010

La chaleur humaine...

Il est des images incroyables…
Un lac ou la mer en ville…
Improbable…
Il est des moments incroyables…
Des rencontres improbables,
Des moments inoubliables…
Imaginons que cette mer improbable
Qu’est la toile
Amène des êtres à se croiser…
A s’apprécier,
A se connaître un peu…
Beaucoup…
Après, la réalité sera-t-elle compatible ?
Et puis,
Une première approche,
L’année dernière à Lyon,
Le temps de se rendre compte,
Avec étonnement et plaisir,
Mais pourtant sans surprise,
Que oui,
Anne, Marc Olivier, Thierry,
Existent et que je les connais finalement bien…
Les images correspondent,
Le reflet est juste, très juste.
Les cartes ne sont pas truquées…
On peut les retourner…
Et, puis nous récidivons cette année,
Plus longuement,
Grâce à Marc Olivier
Evelyne, son épouse,
Esther et Guilhem, ses enfants.
Ils nous accueillent chez eux,
Plus que chaleureusement,
La « magie » opère à nouveau :
Les fous rires partagés avec Anne,
La gentillesse et la présence de Thierry,
Les attentions et la bonne cuisine de Marc Olivier.
J’avoue en être encore étourdie.
Etonnée, oui, étonnée…
La chaleur humaine
Est une énergie renouvelable,
Qui réchauffe le cœur.
Alors, je tenais à vous dire,
A tous les trois
A quel point,
J’étais heureuse de vous retrouver,
A quel point,
Je mesurai la richesse de notre lien…
Je tenais aussi
A dire toute mon amitié,
Nouvelle,
A Evelyne et ses enfants,


jeudi 5 août 2010

La visite continue...

Pula...
Chaudement recommandée
Par les guides...
L'essentiel de son intérêt réside
Dans ses arênes...
Donnant sur la mer...

La ville n'a rien de transcendant...
Alors...
Admirons encore...
Ce théâtre de plein air...

Je m'absente à nouveau
Quelques jours...
La prochaine fois,
Je vous mène en bateau...
Sourire...

mercredi 4 août 2010

Luna en ombres chinoises...




Rien de plus...
A dire...

Une belle rencontre...

Aux abords de la maison,
Où nous logions,
Au milieu des bois,
Une belle rencontre...
Luna...
(Prononcer Louna)...
Malgré sa silhouette,
Elle attendait un petit...
"D'ici deux, trois jours"
Nous dit le propriétaire...
Effectivement,
Deux jours après,
Un nouveau venu,
Tout noir,
Extraordinairement fini...
Sourire,
Je me suis demandé
Où Luna le cachait...

De beaux moments,
La vie toute neuve...
Qui prend si vite son indépendance...
Peu de jours après...

La nature est simplement...
Emouvante...

mardi 3 août 2010

Le voyage et les bagages...

Nous partons tous,
Enfin, je pense,
Avec une envie d'ailleurs...
Mais nous partons aussi,
Avec nos bagages,
Notre sensibilité,
Ces tournesols istriens,
Qui ne diffèrent en rien des nôtres,
M'ont malgré tout attiré l'oeil...
Et puis,
Encore des portes,
Toujours des portes,
Belles,
Encore à mes yeux...
Belles dans leur abandon,
Leurs semblants d'inutilité...
Leurs histoires,
Parfois si finies,
Qu'elles se sont murées dans le silence...
Et pourtant,
La vie est encore là,
Tout à côté,
Discrète,
Improbable...
Et si nous prenions un peu de hauteur...
Un peu d'air...
Et de mer...
Un peu d'horizon...